A La Quête De L’âge D’or (Partie 1)

Article : A La Quête De L’âge D’or (Partie 1)
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3 mai 2016

A La Quête De L’âge D’or (Partie 1)

idovic
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Il y a les plaisirs dans l’existence qu’on n’a pas le droit de refuser. L’un c’est le bonheur, et l’autre l’avenir, surtout quand on vous l’offre.

Même si on ne peut pas se priver des petits plaisirs de la vie, Je n’aurais pas dû abattre toute mes cartes tout d’un coup.

Je ne suis pas doué pour jouer au justicier comme Oliver Queens dans Harrow, j’en ai peur. Je préfère jouer au héros où tout repose sur la patience, la seule vertus que je n’ai jamais approuvé. Parce que je me dis qu’il ne s’agit seulement pas de sauver le monde pour se déclarer héros, Mais il suffit de le croire.

Pas le temps de flâner et peu amoureux de la mort, ma vie ressemble à un éclair dans un ciel sombre.

Cette nuit, plongé dans mes pensées, Je me retrouvais de nulle part. Les yeux fermés, je sentais le soleil sur mon visage ainsi que le parfum des fleurs sauvages dans le vent.

A cet instant, je n’étais pas prisonnier de mes pensées. A la seconde où j’ai ouvert les yeux, j’ai envisagé d’infinis variables du chaos susceptible de se produire au fil du temps. Et du coup j’ai eu horreur de ça, mais c’était le cas à l’instant.

  De mon ombre je pouvais voir les fantômes du passé enveloppé de ténèbres, les cheveux baignés d’étoiles. Sur mon visage, ruisselait une marre de colère. Avec un air de mépris, je dû refermer les yeux et d’oublier qui j’étais. Et de là, je portais désormais un fardeau.

A l’annonce du jour, mes pensées me hantaient. En moi le doute et les assauts de la peur s’installaient. La douleur des remords et les erreurs consumaient mon âme et pénétraient mes pensées.

Face à toutes ces épreuves qui me bousillaient, il me fallait partir à la quête de l’âge d’or.

Alors je me suis mis à rude épreuve. Je marchais sans savoir où j’allais. Je marchais, j’avançais et je m’approchais. Plus j’avançais, plus rien ne me retenait. Je cheminais et divaguais dans mes pensées.

Un pied dans le vide, je chancelais. Le vide m’appelait et accentuait mes pas.

Au fur et à mesure que j’avançais, mon corps flottait et mon regard changeait.

Errant dans la nature, les assauts de la terreur me plongeait dans une douce obscurité où la nuit et le jour se ressemblaient tellement pour que je puisse me faire une idée claire du passage du temps.

Presque tous les sinistres et haletants soir, je gravissais une montagne. Et ensuite je me perdais dans l’ombre envahissante de la vallée, des arbres, des routes et même des rivières.

J’étouffais de fois des soupirs. Comment suis-je censé survivre si je ne connais pas ce qui peut me nuire ? C’est vrai que je me faisais confiance et je me savais démesuré et me dirigé. Mais une certaine crainte naissait tout de même au creux de mon estomac.

Sur le chemin tortueux et embaumé de boue, des grondements retentissaient au loin et se laissaient suivre d’éclairs aveuglants. Des nuages noirs menaçants obstruaient le ciel au dessus de ma tête.

Disons que je venais de cumuler le mauvais plan. Mais aussi c’était l’annonce d’un épisode foireux, d’un passé à caresser et d’un avenir à conquérir.

Cependant, Il y avait quelque chose de plus virile, de plus énergique, de plus pratique et de plus spontanée qui me rapprochais davantage de la vérité.

Il y avait de ces jours où je pouvais avoir les yeux voilés de larmes involontaires et les membres baigner de pâles sueurs de l’agonie.

Par ailleurs, de simples souvenirs de certains obstacles me faisais remonter vers la source en bouillonnant en vain et m’éloignais indéfiniment de mon but et de mon bonheur quotidien.

Je ne pouvais que rêver d’être dans un total bonheur. Un bonheur dont seule l’idée commune parviendrait à décrire. Un bonheur qui ressemblerait à une muse sertie de précieuses pierres et de scintillantes merveilles qui pourrait sonder ce cœur qui s’ignore soi même d’une lueur d’espoir. Cette lueur vers laquelle tout mon être aspirerait. Une lueur qui laisserait apparaître émotion furtive et chancelante.

Ce qui m’animait est que j’avais cru pouvoir briser la profondeur de l’immensité par mon courage tout nu sans contact, sans écho. Mais au fond je m’étais étendu que sur de vagues absurdes.

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Commentaires

Junior
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Joli texte!!! et j'imagine que le chemin a eté long?

Sayon Idovic Loua
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Merci Junior pour votre commentaire. Et j'avoue que oui le chemin à été si long

Veronique
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Idovic la prochaine fois faudra m'amener avec toi!! Quel aventure!!!!!

Sayon Idovic Loua
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Bien entendu ma Grande

Houstone
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Veritable inspiration. plus on lit plus on a envie de contunier

Sayon Idovic Loua
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Merci pour votre commentaire