COPARENTALITÉ : être enfant du divorce

Article : COPARENTALITÉ : être enfant du divorce
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15 juin 2016

COPARENTALITÉ : être enfant du divorce

crédit image: image-libre.fr
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Difficile et douloureux d’en parler.

Pris en otage, très tôt je me suis retrouvé au centre d’un jeu destructeur.  Je veux bien parlé de ces ruptures conflictuelles qui se moulent à répétition.

On a souvent l’idéal d’une vie commune de nos parents, d’une vie de famille entière.

Et espérant qu’un jour mes parents allaient se remettre ensemble, je réalise par contre que j’avais tout faut.

Personnellement je n’ais aucune idée de la cause de la séparation de mes parents.  Et je n’ais jamais posé la moindre question, ni chercher à savoir qui avait tors ou qui avait raison.

J’accordais peu d’importance à cela. Toute ma référence, je la puisais de ce que je recevais de l’un er de l’autre.

Je me contentais et me réjouissais de l’amour et de l’éducation que j’acquérais de ma mère.

Le problème ne se centre pas que sur le divorce. Mais c’est cette perpétuation du conflit, des disputes, du dénigrement et de ce sentiment de se sentir en déloyauté avec l’un de ses parents.

 

COPARENTALITÉ : Quelle était ma place dans ce nouveau rythme de vie ?

 

Lorsque nos deux parent se séparent, on en déduit que le partage d’une vie commune n’est plus possible.

Quand j’avais pigé que mes parents étaient séparés, j’ai vite senti qu’une nouvelle vie allait se reconstruire et que de nouveaux souvenirs allaient se créer. D’ailleurs c’est cette vie que je menais déjà. Une vie à laquelle je devais m’adapter.

J’avoue que j’avais un certain stress qui se caractérisait sous divers aspects. Et cela parce que cette sécurité affective qu’avaient les autre enfants de mon âge, je voyais la mienne chamboulée.

Il faut reconnaître que je recevais tout de même cette sécurité affective de ma mère. Et à signaler que je ne manquais de rien.

Mais au fond, j’avais la peur d’être à nouveau abandonner ou de la perdre.

Elle était tout pour moi. Une mère au regard parfait qui voulait faire de sa vie un havre de bonheur où fleuves et rivières ne charrient qu’allégresse, où les gouttes de pluie sont pétales de fleurs.

Une mère à la limpide tendresse couronnée d’ardeur et de charme qui trompe les regards jaloux.

Du cote de mon père, j’avais déjà cultive ce sentiment de mal-être, celui d’être moins aimé.

Mieux vaut que je ne m’éternise pas sur ce sujet.

Avoir assisté au divorce de ses parents, modifie la perception que l’on peut avoir de certaine chose.

Aujourd’hui, je réalise enfin que lorsqu’on vit avec ses deux parents, on a un peu de mal à constater des différences de caractère.

Des lors qu’ils se séparent, la nature de chacun reprend sa place et le consensus de la veille n’existent plus.

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