A La quête de l’âge d’or (partie 2)

Article : A La quête de l’âge d’or (partie 2)
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15 mai 2016

A La quête de l’âge d’or (partie 2)

credit image:https://www.photo-libre.fr
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Que faire lorsque tout s’évapore comme une vie ordinaire que l’on fait valser, ou comme la toupie d’un gamin que l’on fait tourner.

Je me sens perdu au centre de cette ronde infinie. Un terrible thriller qui entraîne une tempérance à faire des choses que l’on ne soupçonne pas.

L’humanité semble décadente et laisse apparaître un contraste inimaginable et inimitable de la mélancolie, de la peur et du désespoir au travers des tristes pensées d’un esprit envoûté.

Il semble qu’il y ait quelque ironie à évoquer ainsi d’un bonheur peu visible au milieu d’un malheur très réel.

Il semble qu’il ne soit guère opportun d’aller chercher à loisir en des replis cachés au fond du cœur de l’humanité. Quelques motifs de confiance ou de sérénité, quelques occasions de sourire, de s’épanouir et d’admirer seraient optimal même s’il faut goûter aux misères et aux désolations de la vie.

Ça fait du bien de temps en temps faire une pause de ce qu’on est. Car tout cet univers variable que j’imaginais chaque fois et qui me traversais l’esprit, me rendais plus vivant que mort.

Je suis à présent dans les loges, et je tremble comme si je m’étais noyé dans une marre de regrets.

Aujourd’hui je suis assis en ayant à l’esprit des rêves qui s’agitent et me dévore le corps. Je redoute les affres de la terreur.

Je sombre et je me vois avancer avec un pas mal assuré dans un précipice sans fin. Je ne peux qu’entendre la mélodie de la mélancolie qui frémi et bondi sur chaque partie de mon corps.

Ce qui me surprend par dessus tout, c’est cette connaissance discrète et secrète que j’ai reçu de ce que je suis.

A la quête de l’âge d’or, tout ce que j’ai pu apprendre jusqu’à ce jour pour me guider, survivre et garder mon indépendance, était d’accomplir cette destiné qui m’était devenue inutile.

J’ai également réalisé qu’à la quête de l’âge d’or, la douceur des sentiments égratigne. Et que l’on articule nos jours, notre vie, mais aussi on écartèle nos envies.

On parvient à reconnaître l’haleine du diable, ainsi que sa fraîcheur éternelle qui peut tout promettre.

On regarde les effrois de la vie comme des évidences. Chose qui nous fait souffrir d’ignorance.

On écume les jours, On compte les doigts et souvent on les use.

A la quête de l’âge d’or, la passion devient stimulus de chaque minute. Et le malheur s’abat sur ceux qui croient au bonheur.

De nos têtes, ruissèlent toujours de petites mélodies, et les miracles à la taille de nos aspirations.

La solitude devient un ingrédient de notre quotidien. Les rêves irréalisables, le doute et les assauts de la peur cohabitent dans notre cœur.

Pour extrapoler, je tâche d’en donner l’impression que j’ai en fin saisi l’essence de mes sentiments, de mes rêves et de mes aspirations qui déjà s’estompent vivement et finissent par contre à s’enfuir vers le firmament.

Et j’avoue que je les désire au creux de mes pensées.

Tout ce que je suis à présent, c’est tout ce que j’aurais pu être même si j’ai tant de choses à voir pour franchir les frontières du savoir, ainsi que recueillir l’héritage qui vient du fond des âges dans l’harmonie d’une chaîne d’amour.

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